• INMIGRACIÓN Y EXCLUSIÓN

    ESPAGNE

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    • Alma gitana, de Chus Gutiérrez (Esp, 1995), de la difficulté d’être gitane et supporter le poids des traditions quand on a 18 ans et que l’on est amoureuse d’un payo...
    • Flores de otro mundo, de Icíar Bollaín (Esp, 1999), lors d'une rencontre annuelle de célibataires organisée dans une petite ville, des couples se forment. Mais pour Patricia, dominicaine, et Milady, cubaine, il s’agit surtout de régulariser leur situation clandestine.
    • Vengo, de Tony Gatlif (Esp, 2000), au sein de la communauté gitane d’Andalousie, où l’honneur est essentiel, la famille de Caco a une dette de sang envers celle des Caravaca. Quelqu’un devra payer.
    • 14 kilómetros, de Gerardo Olivares (Esp, 2007), deux Maliens décident de prendre la route de l’Europe. En chemin ils rencontrent Violette. Le périple à travers l'Afrique commence, au péril de leur vie, jusqu’au détroit de Gibraltar.
    • Rabia, de Sebastián Cordero (Esp, 2009), Madrid. Rosa et José María, immigrés latino-américains, viennent de se rencontrer lorsque ce dernier cause la mort de son chef de chantier. Il doit alors se cacher et trouve refuge à l'insu de tous dans la grande maison bourgeoise où Rosa est employée comme domestique…
    • Sombras, de Oriol Canals (Esp, 2009), chaque année, des milliers d'immigrés viennent s’échouer en Espagne. Un autre naufrage les y attend : l’errance parmi les ombres. Depuis la marge d’un monde qui ne veut plus les voir, ces hommes se confient à leur famille par vidéo.
    • Biutiful, de Alejandro González Iñárritu (Esp, 2010), Uxbal, père de deux enfants, est un homme en chute libre. Il survit à Barcelone en exploitant des clandestins asiatiques. Sensible aux esprits, il sent que la mort rôde et le guette…
    • La puerta de no retorno, de Santiago Zannou (Esp, 2010), le réalisateur revient sur l'histoire de son père Alphonse, béninois immigré en Espagne depuis 40 ans. Alphonse fait les marchés de Madrid et gère un échec qu’il n’a jamais voulu admettre. Âgé, il sent que l’heure est venue de faire la paix avec son passé, d’affronter ses erreurs et de retourner en Afrique chercher la réconciliation, avec sa famille mais aussi avec lui-même.
    • Amador, de Fernando León de Aranoa (Esp, 2011), Marcela, immigrée latino-américaine, accepte de s’occuper d’Amador, vieil homme malade dont la famille est partie en vacances. Elle va vite se retrouver face à un dilemme moral suite à un événement inattendu…
    • La pirogue, de Moussa Touré (Sénégal, 2012), un village de pêcheurs dans la banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues vers les îles Canaries. Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix: il devra conduire 30 hommes en Espagne.

    AMÉRIQUE LATINE

    Sur les latinos des USA et la frontière Mexique/Etats-Unis

    norteado
    • El Norte, de Gregory Nava (Mex/USA, 1983), pendant la guerre civile au Guatemala, l’armée massacre les paysans et les dépossède de leurs terres. Rosa et son frère en réchappent, passent clandestinement la frontière et se réfugient aux Etats-Unis.
    • Bread and roses, de Ken Loach (RU, 2000), Maya, jeune mexicaine, émigre à Los Angeles et décroche un emploi de femme de ménage dans une entreprise. Mais les conditions de travail sont inacceptables, et elle refuse de se soumettre…
    • Un día sin mexicanos, de Sergio Arau (Mex/USA, 2004), que deviendraient les Etats-Unis s’ils se réveillaient un matin sans plus aucun latino dans le pays?
    • Spanglish, de James Brooks (USA, 2005), décrit le choc des cultures wasp et latina lorsque Flor, jeune mexicaine, est embauchée comme gouvernante chez un couple d’américains à qui elle va faire découvrir d’autres valeurs.
    • Trois enterrements/Los tres entierros de Melquíades Estrada, de Tommy Lee Jones (USA, 2005), Melquíades, mexicain illégal travaillant au Texas, est tué par erreur par un policier de la Border Patrol. Le meilleur ami de Melquíades va lui faire payer son crime d’une façon très particulière.
    • Wassup Rockers, de Larry Clark (USA, 2006), suit de jeunes latinos qui, pour sortir du quotidien de leur ghetto de South Central à Los Angeles, vont faire du skate à Beverly Hills : leur présence détonne vite dans le paysage…
    • Echo Park L.A., de Richard Glatzer et Wash Westmoreland (USA, 2006), a pour toile de fond une communauté latino de Los Angeles, où la famille d’une adolescente prépare sa fête de quinceañera.
    • Babel, de Alejandro González Iñárritu (Mex/USA, 2006), comme dans Amores perros, le réalisateur présente les histoires de personnages vivant à des endroits différents de la planète –notamment à la frontière Mexique-USA– mais tous liés par un événement qui va faire basculer leurs vies.
    • Padre Nuestro, de Christopher Zalla (USA, 2007), Pedro veut rejoindre son père à New York. Accompagné de son ami Juan, ils immigrent clandestinement aux Etats-Unis. Pendant le voyage, Juan vole la lettre qui contient l'adresse du père de Pedro, s'enfuit et usurpe l'identité de son ami. Pedro va tenter de retrouver son père.

    • Norteado, de Rigoberto Perezcano (Mex, 2009), à Tijuana, un Mexicain multiplie les tentatives de franchir la frontière et tue l’attente quotidienne.
    • La jaula de oro, de Diego Quemada Díez (Mex, 2013), Juan, Sara et Samuel, quinze ans, fuient le Guatemala pour tenter de rejoindre les Etats-Unis. Au cours de leur traversée du Mexique, ils rencontrent Chauk, un indien tzotzil ne parlant pas espagnol et voyageant sans papiers. Les adolescents aspirent à un monde meilleur mais vont très vite devoir affronter une toute autre réalité.

           Sur l’immigration

    habanablues
    • Bolivia, d’Adrián Caetano (Arg, 2001), évoque l’immigration bolivienne en Argentine à travers le personnage de Freddy, qui découvre que Buenos Aires n’est pas l’Eldorado qu’il imaginait.
    • Balseros, de Carles Bosch et Josep María Domenech (Esp, 2002), documentaire sur les milliers de Cubains qui en 1994, en pleine Période Spéciale, ont gagné les Etats-Unis à bord d’embarcations de fortune, à cause du chaos économique régnant dans l’île.
    • Habana blues, de Benito Zambrano (Esp/Cuba, 2005), à Cuba, Ruy et Tito, deux amis d'enfance, essaient de vivre de leur musique, accumulant les petits boulots pour enregistrer leur maquette et organiser leur premier concert. Quand deux producteurs espagnols débarquent à Cuba à la recherche de nouveaux talents, les deux musiciens tentent leur chance.

             Sur la misère et les inégalités

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    • El baño del Papa, de Enrique Fernandes et César Charlone (Uruguay, 2007), en 1998, la petite ville uruguayenne de Melo, à la frontière brésilienne, attend la visite du Pape Jean-Paul II. Les médias ayant annoncé la venue de milliers de pèlerins, les habitants s’ingénient à trouver des moyens de faire des affaires. Beto a pensé à des toilettes publiques…
    • Une famille brésilienne, de Walter Salles (Brésil, 2008), à Sao Paulo, Cleusa élève seule ses 4 fils nés de pères différents.Reginaldo, le plus jeune, cherche obstinément son père; Dario rêve d'être footballeur mais ses 18 ans le rattrapent; Dinho se réfugie dans la religion tandis que Denis, déjà père, gagne difficilement sa vie. Tous cherchent une issue.
    • Partes usadas, de Aarón Fernández (Mex, 2008), Iván, 14 ans, vit au Mexique avec son oncle Jaime, vendeur de pièces détachées de voitures. Ils rêvent tous les deux d'une vie meilleure et économisent afin d'émigrer illégalement à Chicago. Lorsque Jaime apprend qu'il a besoin de plus d'argent que prévu pour payer le passeur, il décide d'initier son neveu au vol de pièces détachées.
    • La nana, de Sebastián Silva (Chili, 2008), Raquel fête son anniversaire chez ses employeurs, où elle travaille comme bonne à tout faire depuis vingt ans. Lorsque sa patronne lui annonce l'arrivée de Mercedes, qui doit l'aider dans ses tâches, Raquel le prend très mal et commence à exercer une pression psychologique sur son entourage...
    • Dioses, de Josué Méndez (Pérou, 2008), Diego et Andrea, deux adolescents, vivent loin de la réalité du Pérou, dans la luxueuse villa familiale au bord de l'océan. Un jour, leur père amène sa nouvelle amie à la maison. Elle a vingt ans de moins que lui, vient des quartiers pauvres et va devoir apprendre les règles que son nouveau statut implique.

    • La Yuma, de Florence Jaugey (Nicaragua, 2009), Yuma veut être boxeuse. Dans son quartier pauvre de Managua, les gangs luttent pour le contrôle de la rue. Le ring est sa seule option. Une rue, un vol, une rencontre, Yuma rencontre Ernesto, un garçon issu d’un milieu aisé. Ils tombent amoureux, mais les inégalités qui les séparent les transforment vite en adversaires, dans un Nicaragua divisé en classes sociales violemment contrastées.
    • Los Herederos, de Eugenio Polgovsky (Mex, 2010), montre des enfants au travail dans les campagnes mexicaines. L’histoire d’une misère dont on hérite depuis des générations.
    • La sociedad del semáforo, de Rubén Mendoza (Colombie, 2010), Raúl, un paysan déplacé par la violence, vit désormais à un carrefour de Bogota. Aliéné par la drogue, il s’entête à vouloir contrôler la durée du feu rouge pour que vendeurs ambulants, acrobates ou handicapés aient le temps de mendier. Les feux de signalisation sont pour ces miséreux leur vie et leur tombe.

    Sur les luttes indigènes et les minorités ethniques

    violin
    • El violín, de Francisco Vargas (Mex, 2006), Don Plutarco et son fils Genaro mènent une double vie : fermiers, ils font aussi partie de la guérilla zapatiste. Un matin, les leaders de leur mouvement sont capturés par l'armée. Plutarco parvient à s'enfuir dans la montagne avec les femmes et les enfants, mais reste un problème majeur: les munitions sont restées cachées dans le village occupé par les soldats.
    • Días de Santiago, de Josué Méndez (Pérou, 2004), démobilisé après avoir combattu contre la guérilla du Sentier Lumineux, un jeune militaire se réadapte difficilement, hanté par ses souvenirs de guerre.
    • Madeinusa, de Claudia Llosa (Pérou, 2005), dans un village perdu des Andes, l’arrivée de Salvador, un jeune venu de Lima, va bouleverser les traditions et le destin de Madeinusa, une belle jeune fille.
    • L’œil des Zapatistes (collectif, 2008), programme de films réalisés par les communautés du Chiapas et les paysans indiens, dans le cadre d’un projet visant à présenter le Zapatisme par ceux-là mêmes qui luttent.
    • Mémoires d’un Afro-Péruvien, de Jovita Maeder (Pérou, 2008), Rolando, un Afro-Péruvien, raconte l'histoire de ses ancêtres, esclaves africains. Aujourd'hui il se bat au sein d'organisations afro-péruviennes pour défendre leurs droits et leur identité dans un Pérou où l'importance de leur culture n'est toujours pas reconnue.


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