• MEDIOS DE COMUNICACIÓN

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    • Telenovelas, le miroir cathodique, de Alexandre Valenti (France, 1994), du Brésil au Mexique en passant par le Venezuela, l’industrie télévisuelle fabrique chaque jour des heures de séries mélodramatiques. Ces telenovelas constituent une redoutable machine à fabriquer et à broyer les idéaux, ainsi qu’un extraordinaire miroir de l’inconscient collectif. Ce film est un voyage au coeur de ces usines à rêves.
    • Concursante, de Rodrigo Cortés (Esp, 2007), Martín Circo, jeune professeur d'économie, remporte l’un des plus important prix dans l'histoire des jeux télévisés: 3 millions d'euros. Mais curieusement, cette fortune va ruiner sa vie.
    • Sin tregua, de Juan José Lozano (Colombie, 2008), Hollman Morris, journaliste colombien, tente de concilier vie professionnelle et privée, engagement et craintes pour la sécurité des siens. Avec son émission de télévision Contravía, il se bat pour dénoncer la barbarie du conflit qui frappe son pays. Ses reportages lui ont valu une reconnaissance internationale, mais aussi menaces de mort et intimidations en tout genre dans son propre pays.
    • Propositions pour une télé libre populaire, de Thierry Deronne (Venezuela), documentaire qui analyse l’image du peuple donnée par les médias dominants au Nicaragua et Venezuela : celle d’un peuple mendiant, qui n’appelle que la charité ou la répression. Pour faire revivre le peuple comme acteur et lui rendre la conscience de son pouvoir, Tele Tambores expose 11 propositions concrètes pour une télévision véritablement libre.
    • La chispa de la vida, de Álex de la Iglesia (Esp, 2011), ancien publicitaire à succès, Roberto ne supporte plus d'être au chômage. Il veut faire une surprise à sa femme en l'invitant dans l'hôtel qui fut le théâtre de leur lune de miel. Mais l'établissement a fait place à un musée, sur le point d'être inauguré en présence de nombreux journalistes. Au cours de sa visite, Roberto fait une grave chute. En quelques minutes il devient l'attraction n°1 des médias et comprend que cet accident pourrait lui être très profitable...
    • Les nouveaux chiens de garde, de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat (France, 2012), en 1932, Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les nouveaux chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques. Les médias se proclament "contre-pouvoir", mais la majorité des journaux, radios et chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Ce documentaire dénonce cette presse se prétendant indépendante, objective et pluraliste et pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et devenue marchandise.

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