• ESPAGNE

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    • Historias del Kronen, de Montxo Armendariz (Esp, 1995), suit une bande de jeunes madrilènes se livrant à tous les excès afin de tromper leur ennui.
    • Princesas, de Fernando León de Aranoa (Esp, 2005), deux prostituées à Madrid, l’une espagnole, l’autre dominicaine, vont se lier d’amitié, s’entraider et essayer de décrocher.
    • 7 vírgenes, de Alberto Rodríguez (Esp, 2005), un faubourg ouvrier du sud de l'Espagne. Tano, un adolescent pensionnaire d’un centre de redressement, est libéré 48 heures pour assister au mariage de son frère. Il décide de profiter de ces deux jours pour transgresser les interdits. Alcool, drogues, vols, sexe et virées entre amis sont au programme, mais­ tout va basculer soudainement.
    • After, de Alberto Rodríguez (Esp, 2009), trois amis, la quarantaine, passent une nuit fébrile, entre beuveries et questionnements existentiels…
    • Celda 211, de Daniel Monzón (Esp, 2009), soucieux de faire bonne impression, Juan débute un jour plus tôt son nouveau travail dans une prison de haute sécurité. À peine arrivé, il se retrouve au cœur d'une émeute. Personne ne le connaît et le hasard va lui permettre de se faire passer pour un prisonnier…
    • Grupo 7, de Alberto Rodríguez (Esp, 2012), Séville, à l’aube de l’Exposition Universelle de 1992. Une unité de police est chargée de nettoyer la ville du trafic de drogue. Le plus jeune du Groupe 7, fraîchement sorti de l’école, va découvrir alors l’envers du décor… et très vite s’affranchir des méthodes légales.
    • Evelyn, de Isabel de Ocampo (Esp, 2012), Evelyn, pleine d’illusions, quitte son village d’Amérique Latine pour l’Espagne. On lui a proposé un contrat de serveuse, mais à son arrivée, elle est séquestrée et contrainte d’exercer la prostitution dans un club de bord de route.

    AMÉRIQUE LATINE

    Sur les bidonvilles et la criminalité

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    • Perdita Durango, de Álex de la Iglesia (Mex, 1997), un road movie violent entre le Mexique et les États-Unis, mêlant hold-up, kidnapping, drogue et sexe.
    • Ratas ratones y rateros, de Sebastián Cordero (Eq, 1999), Salvador, un jeune de classe moyenne, se procure de l’argent en dévalisant des voitures. Un jour, sa routine est perturbée par l’arrivée de son cousin Angel, délinquant par vocation, qui l’entraîne dans des activités d’un autre calibre. Une vague de violence va bouleverser l’univers de Salvador et déclencher des événements échappant à tout contrôle.

    • Amores perros, de Alejandro González Iñárritu (Mex, 2000), Mexico. Un tragique accident de voiture met en cause trois personnes que tout oppose: Octavio, un jeune homme qui veut s'enfuir avec la femme de son frère; Daniel, un quadragénaire qui a quitté sa femme pour vivre avec un top model; El Chivo, un ex-guérillero devenu clochard et tueur à gages. Trois histoires croisées permettant de mesurer l’ampleur des inégalités sociales au Mexique.
    • La Cité de Dieu, de Fernando Meirelles (Brésil, 2002), dans une favela de Rio de Janeiro, Fusée, gamin noir, fragile mais malin, grandit dans un environnement violent. Il rêve d’être photographe professionnel. Petit Dé, 11 ans, souhaite pour sa part devenir un grand criminel et commence son apprentissage en rendant de menus services à la pègre. Le chef du gang local lui donne l'occasion de commettre son premier meurtre...
    • Fuera de juego, de Víctor Manuel Arregui (Eq, 2003), Juan, jeune équatorien pauvre, rêve d’émigrer pour échapper à l’asphyxiante situation de son pays. Pour réunir l’argent nécessaire, il se livre à de petits délits. Poussé par le désespoir, la misère familiale, la répression et la corruption généralisée, il décide de commettre un crime pour enfin pouvoir réaliser son rêve.

    • Favela rising, de Jeff Zimbalist et Matt Mochary (USA, 2005), l’histoire d’Anderson Sá, ex dealer de drogue qui a lutté contre la violence et les narcotrafiquants dans l’une des favelas les plus dangereuses de Rio, à travers la promotion de la culture afro reggae.
    • Troupe d’élite, de José Padilla (Brésil, 2007), 1997. Les trafiquants de drogue contrôlent les favelas de Rio. Rongée par la corruption, la police n'intervient plus. Les forces d'élite du BOPE (Bataillon des Opérations Spéciales de Police), aux méthodes musclées, sont les dernières garantes de l’ordre, mais le capitaine Nascimento doit choisir son successeur pour pouvoir raccrocher et veiller sur sa famille. Neto et Matias, deux de ses recrues les plus récentes, sont candidats.
    • La Cité des hommes, de Paulo Morelli (Brésil, 2008), Laranjinha et Acerola, 18 ans, ont grandi ensemble dans les favelas de Rio de Janeiro. Acerola a un fils de deux ans et vit sa paternité comme un fardeau. Pour Laranjinha, le problème est de ne jamais avoir eu de père. Décidé à retrouver son géniteur, il commence à fouiller dans son passé. Mais les deux amis sont entraînés malgré eux dans les guerres intestines que se livrent les trafiquants de drogue locaux...
    • La Zona, de Rodrigo Plá (Mex, 2008), Mexico. Trois adolescents des quartiers pauvres pénètrent dans l'enceinte de La Zona, une riche cité résidentielle entourée de murs et protégée par un service de sécurité privé. Ils s'introduisent dans l'une des maisons, mais le cambriolage tourne mal. Plutôt que de prévenir les autorités, les résidents décident de se faire justice eux-mêmes. Une chasse à l'homme sans pitié commence...
    • Paraíso, de Héctor Gálvez (Pérou, 2009), Joaquín, Antuanet, Lalo, Mario et Sara vivent au Paradis, un quartier situé aux alentours de Lima. Ils ont l'âge de faire des choix pour leur avenir mais ont très peu d'options. Si vivre sa jeunesse est toujours difficile, vivre au Paradis leur complique encore plus les choses car leur environnement tue chaque jour un peu plus leurs rêves et leurs opportunités.
    • Elefante blanco, de Pablo Trapero (Arg, 2012), le "bidonville de la Vierge" dans la banlieue de Buenos Aires. Julián et Nicolás, deux prêtres, œuvrent pour aider la population. Julián supervise la construction d'un hôpital. Alors que la violence entre les cartels dans le bidonville augmente, le ministère ordonne l'arrêt des travaux : c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres.
    • La Playa D.C., de Juan Andrés Arango García (Colombie, 2012), Tomás, jeune afro-colombien de 20 ans qui a dû fuir son village et la guerre, vit maintenant à Bogota, une ville blanche où il est marginalisé. Mis à la porte par sa mère, il erre dans le quartier de La Playa. Son frère cadet Jairo suit les mauvais chemins des bidonvilles, entre crack et embrouilles. Son aîné, Chaco, veut quitter la capitale et partir au nord.
    • Los salvajes, de Alejandro Fadel (Arg, 2012), en Argentine, cinq adolescents s'évadent d'une prison pour mineurs. Dans leur longue marche à travers la pampa, ils dépouillent et tuent les rares personnes qu'ils rencontrent sur leur route, chassent pour se nourrir, se droguent pour oublier. S'enfonçant dans un paysage de plus en plus hostile et accidenté, ils finissent par se perdre. La sauvagerie les gagne peu à peu...

    Sur le trafic de drogue

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    • Ciudad de M, de Felipe Degregori (Pérou, 1999), le jeune M vit au jour le jour, cherchant du travail en vain. Un jour, on lui propose de faire la mule entre le Pérou et Miami. C’est risqué, mais c’est peut-être sa seule chance de sortir de la précarité.
    • La Virgen de los sicarios, de Barbet Schroeder (Colombie, 2000), après une absence de 30 ans, l'écrivain Fernando Vallejo revient à Medellin, où il a grandi. Il y découvre une ville en proie à la violence, soumise à la mafia de la cocaïne. Il rencontre Alexis, 16 ans, originaire des quartiers pauvres et tuant sur commande. Vallejo va vivre avec lui une relation forte, jusqu'à ce que la mort la brise.
    • Traffic, de Steven Soderbergh (USA, 2000), met en scène trois histoires liées au trafic de drogue entre le Mexique et les Etats-Unis et démonte les rouages de celui-ci.   
    • María llena eres de gracia, de Joshua Marston (Colombie, 2004), l’histoire d’une jeune colombienne qui devient “mula” pour le compte de trafiquants de drogue et introduit de la cocaïne aux Etats-Unis.                              
    • Rosario Tijeras, de Emilio Maille (Colombie, 2005), du nom de la protagoniste du film, jeune femme évoluant dans le monde des narcotrafiquants colombiens.
    • Sin tregua, de Juan José Lozano (Colombie, 2008), suit pas à pas le travail du journaliste Hollman Morris qui, via son émission Contravía et au péril de sa vie, dénonce les dérives de la lutte contre le trafic de drogue en Colombie.                                   
    • Miss Bala, de Gerardo Naranjo (Mex, 2011), une jeune prétendante au titre de miss de son état est enlevée par les membres d’un cartel et va se retrouver prise en otage entre l’Etat mexicain et les gangs.
    • Heli, de Amat Escalante (Mex, 2013), parce que son fiancé a dérobé de la cocaïne, Estela est enlevée avec lui et son frère, Heli. Tous trois vont connaître l'enfer… Corruption policière, cartels de drogue, scènes de torture, un film à la violence insoutenable.

    Sur les maras

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    • Sin nombre, de Cary Fukunaga (Mex, 2009), au Honduras, la jeune Sayra retrouve son père après une longue séparation. Elle va enfin réaliser son rêve, émigrer avec lui et son oncle aux Etats-Unis. Au Mexique, Casper est membre de la Mara. Pour venger la mort de sa fiancée, il tue le chef du gang et prend la fuite. Sur le toit du train qui file vers le Nord, entourés de centaines de candidats à l'émigration, Sayra et Casper se rencontrent. Parviendront-ils à échapper ensemble à leur destin et à franchir la frontière?
    • La vida loca, de Christian Poveda (Esp, 2009), construites sur le modèle des gangs de Los Angeles, les maras sèment la terreur en Amérique Centrale. Plongée dans le quotidien des banlieues de San Salvador, entre morts quotidiennes et tentatives de réinsertion, ce documentaire a coûté la vie à son réalisateur, assassiné peu de temps avant la sortie du film. Nouveau fléau mondial, les maras détruisent les principes démocratiques et condamnent une jeunesse privée de tout espoir d'avenir.

    Sur les prisons

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    • Reportaje a la muerte, de Danny Gavidia (Pérou, 1993), une journaliste et un caméraman couvrent en direct une émeute de prisonniers, mais se rendent compte qu’ils leur accordent trop de protagonisme. Ils décident d’interrompre la transmission, mais il est trop tard: les détenus, se sentant acteurs d’un film d’action, vont en venir aux extrémités. Le film s’inspire de la mutinerie du pénitencier d’El Sexto de Lima en 1984.
    • Carandiru, de Héctor Babenco (Brésil, 2003), Carandiru, à São Paulo, est la plus grande prison d'Amérique Latine. Dans cet endroit surpeuplé et délabré, un médecin doit mener un programme de prévention contre le sida. Habitué à la médecine haut de gamme, il va devoir apprendre à se débrouiller. Peu à peu, il découvre les détenus, leur monde à part, leur humanité et leur envie de vivre. A travers son regard, c'est toute la tragédie sociale d'un pays qui se révèle, jusqu'au jour du terrible massacre... 
    • Leonera, de Pablo Trapero (Arg, 2008), Julia, 26 ans, enceinte de quelques semaines, découvre chez elle le corps de deux hommes, dont celui du père de son enfant. Incapable de se souvenir des circonstances du meurtre, elle est incarcérée dans une prison spéciale pour jeunes mères, en attente de son procès. Elle y donne naissance à un fils, Thomas. Lorsqu'elle est condamnée, Julia sait qu'elle ne pourra le garder près d'elle que 4 ans.
    • Presunto culpable, de Roberto Hernández (Mex, 2011), documentaire qui raconte la lutte de José Antonio Zuñiga, 26 ans, contre la justice mexicaine. Arrêté pour homicide le 14 décembre 2005, jugé et incarcéré pour un crime qu’il n’a pas commis, il contacte deux jeunes avocats qui vont tout faire pour prouver son innocence. Leur enquête va révéler les multiples irrégularités d’un système vicié qui condamne les innocents.

    Lien vers le documentaire (VO)

    Sur la corruption

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    • Las 9 Reinas, de Fabián Bielinsky (Arg, 2000), Juan et Marcos, deux petits arnaqueurs sans envergure de Buenos Aires, se rencontrent à l’occasion d’une arnaque. Durant 24 heures, ils s'associent pour voler une planche de neuf timbres rarissimes, les Neuf Reines, et les revendre à un riche collectionneur.
    • Carancho, de Pablo Trapero (Arg, 2010), Sosa est un "carancho", un avocat spécialisé dans les accidents de la circulation à Buenos Aires. Grâce aux assurances et à la corruption, il s’enrichit sur le dos des nombreuses victimes de la route. Un soir, il rencontre Luján, une jeune urgentiste qui cumule les heures de travail et se drogue pour tenir. Leur histoire d’amour commence là, dans la rue, la nuit. Elle essaye de sauver la vie d’un homme, il essaye d’en faire son client.
    • Días de gracia, de Everardo Gout (Mex, 2011), Mexico. 2002, 2006, 2010. Un flic, un otage, une femme. Corruption, violence, vengeance. Trois destinées, durant trente jours, pendant trois coupes du monde de football. Trois façons de se battre pour survivre.

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